Nous arrivons à Edmonton, la capitale de l’Alberta, le 19 juin 2017, après une très longue route depuis Winnipeg, où nous avons du arrêter pour la nuit à Saskatoon, « Lands of Wheat Kings ». La route nous a menés à travers les grandes prairies, pleines de couleurs vibrantes, des jaunes canola aux verts des champs de blé, toujours surplombées par les ciels bleus infinis.
Edmonton est au nord de la rivière Saskatchewan et est le centre de la région de la capitale d’Edmonton, qui est entourée par la région centrale de l’Alberta. Dans le milieu de cette ville, le point de départ pour les projets à grande échelle de sables bitumineux qui prennent place dans le nord de l’Alberta et les opérations d’extraction minière de diamants dans les territoires nordiques, connus sous le nom de ‘’Gateway to the North’’, nous trouvons la Dying Light Collective, une fabrique communautaire visant à aider les gens locaux à développer leurs capacités créatives. Dying Light Collective est un groupe de gens partageant une vision commune, qui se réunissent pour créer, collaborer et avant toute chose, apprendre et enseigner aux uns et aux autres. Il a été fondé par Matt T Wittford, David Barsi et Ben McPherson.
Nous avons rencontré Matt et David dans un pub local, où nous avons discuté de la façon dont ils travaillent dans un lab mobile, pour le moment, puisqu’ils sont dans le processus de location d’un nouvel espace plus permanent. Toutefois, ils offrent une adhésion de base qui permet un accès à leurs services de planification de projets et à leurs ateliers mobiles. Afin de planifier de futurs services, ils révisent les projets et estiment les outils, compétences et matériaux dont un membre pourrait avoir besoin. Le collectif va ensuite puiser au sein de sa communauté afin d’aider à acquérir des compétences, obtenir un accès aux outils et trouver où acheter les matériaux. Cela peut être par de la formation pratique, des cours, ou simplement en mettant en contact des utilisateurs avec quelqu’un qui a l’expérience requise afin de l’habiliter à accomplir son projet.
En ce qui concerne leurs cours spécifiques, ils vont éventuellement présenter un programme très intéressant, passant par la conception de moules en silicone, la modélisation 3D, le air brushing, la menuiserie, l’introduction au soudage et l’entretien & réparation de petites machines. Pour davantage d’information, visitez leur site web.
Le nom Dying Light Collective a été inspiré d’un poème de Dylan Thomas. Il relate les difficulté de la survie; notre désir ardent de vie face à la mort, malgré la souffrance ou la peur. Cela exprime les caractéristiques communes du collectif, que l’on retrouve d’ailleurs dans la majorité des Fab Labs et des Makerspaces visités lors de cette tournée canadienne, une forte volonté de travailler dur et de se battre pour ce en quoi l’on croit: les possibilités d’une communauté plus connectée, intelligente et forte. Vous pouvez lire ce poème ci-bas.
Do not go gentle into that good night, by Dylan Thomas
Do not go gentle into that good night,
Old age should burn and rave at close of day;
Rage, rage against the dying of the light.
Though wise men at their end know dark is right,
Because their words had forked no lightning they
Do not go gentle into that good night.
Good men, the last wave by, crying how bright
Their frail deeds might have danced in a green bay,
Rage, rage against the dying of the light.
Wild men who caught and sang the sun in flight,
And learn, too late, they grieved it on its way,
Do not go gentle into that good night.
Grave men, near death, who see with blinding sight
Blind eyes could blaze like meteors and be gay,
Rage, rage against the dying of the light.
And you, my father, there on the sad height,
Curse, bless, me now with your fierce tears, I pray.
Do not go gentle into that good night.
Rage, rage against the dying of the light.