Après déjà 5 semaines de rencontres au Québec et dans les Maritimes, nous avons récolté un bon nombre de…

Rêves et idées de ce que l’interstructure écosystémique pourrait rendre possible :

• Rencontres inter-fablabs, inter-culturelles : mise en relation de communautés culturelles ici et à l’étranger. Organiser des activités en simultané entre ces laboratoires, parfois même dans des langues de personnes immigrantes participantes.
• Soutien à la pérennisation d’ateliers: prototyper la permanence d’un Fab Lab dans une organisation en faisant appel à l’interstructure. Faire un appel à tous afin d’équiper un Fab Lab temporaire pendant une semaine dans un lieu qui pourrait devenir par la suite permanent.
• Synchronisme : Utiliser la téléprésence afin d’animer en simultané des activités dans plusieurs laboratoires en même temps. Par exemple, des Fab Labs en bibliothèque peuvent ainsi partager (voire coconstruire) leurs ateliers et accroître la collaboration et le partage de solutions aux enjeux.
• Structurer l’information : Apprendre à utiliser ensemble la sémantique et les métadonnées afin de bien caractériser les lieux, les personnes, les projets et les ateliers-formations. Découvrir les outils de requête par public cible. Obtenir des données et valoriser l’information sur l’achalandage et les défis.
• Communications publiques : mettre en place un mécanisme de communication pancanadien qui puise dans la force des réseaux déjà existants.
• Diffuser : Diffuser le contenu produit dans un Fab Lab par l’entremise du wiki de la Fab Labs Nation; continuer à bloguer les récoltes lors de rencontres en téléprésence et des voyages.
• Résidence mobile : prototyper un service de résidence de cocréation sur l’ensemble du territoire Canadien.
• Fab Labs mobiles à grande portée : Organiser un Fab Lab mobile (ou une flotte?) desservant un large territoire.
• Qui se ressemble s’assemble : Des ateliers pour les jeunes créés par le Innovation Lab du Discovery Centre (Halifax, NS) et le Fab Lab du Musée Joseph-Armand Bombardier (Valcourt, QC)
• Partager les bons coups (et les mauvais aussi) : valoriser les meilleures et les moins bonnes pratiques d’ici et d’ailleurs (ateliers/activités faciles à reproduire, moins coûteux)
• S’inspirer d’autres domaines : puiser dans les pratiques du monde de l’astronomie, où émergent de nombreuses initiatives impliquant autant les astronomes amateurs et professionnels
• Pratiquer le design collaboratif et ouvert : codévelopper des dérivés du handspinner et des activités de création de ces dérivés avec les jeunes?
• Décupler le potentiel par la rencontre entre les gens : toutes sortes de projets peuvent émerger! Ouvertures et expérimentations, par exemple, entre le textile et l’architecture.
• Rendre les frontières perméables (géographiques ou organisationnelles!) : découvrir les gens et organisations d’autres régions, provinces et ailleurs dans le monde.
• Partager des points de vue philosophiques : par exemple, l’importance, en design, d’oublier les fonctions standards de l’objet pour plutôt réfléchir en termes des possibilités qu’il porte.
• Investir dans la relation humaine : motiver, réseauter et rassembler pour aller plus loin.
• Réaliser les visions de la transformation des écoles : les enseignantes et les enseignants l’imaginent, ça restera probablement impossible de la réaliser sans un laboratoire pour prototyper leurs idées et établir de nouveaux procédés.
• Le Lab devient un territoire commun : mettons-y les domaines en commun, croisons-y les expérimentations.
• Partager des infrastructures communes : si on prend seulement l’idée de partager les manuels d’opération des machines, on peut créer du temps qui pourra être investi ailleurs : inviter les autres, aller à leur rencontre…
• Investir ensemble pour s’enrichir ensemble : la création des outils collectifs qui deviennent nos biens communs, notre richesse collective.
• Parler ensemble, parler fort et inviter à s’entraider : manifester plus aisément nos souhaits de Fab Labs, car il faut en parler pour faire connaître leur importance et inviter à leur co-création.
• Fab Lab et Santé? : S’associer à un CLSC ou à la Clinique pour les Réfugiés (Gatineau) afin d’identifier et de valoriser les potentiels ergothérapeutiques des Fab Labs.
• Les Productions Fab Labs Nations : Produire des œuvres médiatiques collectives à l’international.
• Invitation interstructurante locale bien précise : La bibliothèque de Gatineau invite le Cégep de l’Outaouais à venir avec le Fab Lab mobile pour prototyper une permanence dans une bibliothèque le temps d’une semaine.
• Les bibliothèques apprennent les unes avec les autres : À Gatineau, à WolfVille, on souhaite entrer en contact avec les Fab Labs en bibliothèques pour apprendre ensemble dans cette apparition des machines en bibliothèques.
• Plurigénérationnel, vraiment? : Laisser des traces des relations qui se développent entre les aînés et les jeunes.
• L’école au Fab Lab : une école pourrait réaliser un projet faisant appel à plusieurs Fab Labs
• Partage entre profs : nourrir l’interstructure par des échanges par rapport à la pédagogie qui se développe en Fab Lab
• Parler ensemble : créer des projets intégrateurs bilingues qui réduisent les barrières de langue
• Gens différents et nouveaux métiers : permettre une plus grande connaissance des métiers des autres grâce à une meilleure circulation des gens dans le réseau
• Briser l’isolement : savoir au moins qui existe, ailleurs
• Budgéter mieux : partager nos chiffres, se donner un budget qui se promène.
• Contrer la distance : développer des stratégies de budget commun pour faciliter les déplacements.
• Centre d’aiguillage des ressources : faciliter l’accès aux ressources pour le démarrage des Fab Labs, selon leur contexte.
• Financement privé : collaborer spécifiquement à aller intéresser le financement privé.
• Appels à l’investissement : mobiliser pour des investissements de masse profitant à l’ensemble du pays.
• Rayonner : travailler ensemble pour mieux faire connaître à la société l’importance des Fab Labs (société civile, entreprises…)
• Aider les entreprises à évoluer dans un monde en mutation : rendre service aux entreprises en fonction de leurs problématiques (innovation ouverte, nouveaux modes de design, de fabrication…)
• Décupler les échanges : favoriser et organiser la circulation des personnes, des technologies et même des flux financiers
• S’interoptimiser : construire les ressources pour faciliter l’opération et l’administration des Fab Labs.
• Découvrir les possibles : Connaître les capacités des autres Fab Labs pour choisir ses axes de développement.
• Initier l’innovation ouverte à plus grande échelle : inviter les universités à prototyper publiquement des phénomènes de l’ouverture
• Institutions collaboratives : développer des parcours de recherche et d’innovation interuniversitaires et de même que des centres de recherche coopératifs
• Préparer des rencontres physiques : organiser des événements ensemble par les outils de collaborations. Parlerait-on ici d’un festival Fab Labs à Montréal?
• Se démarquer par le faire ensemble : valoriser la contribution des autres à l’extérieur (de l’école, de sa ville) à son propre avancement, plutôt que de tenter d’être le plus gros, le plus fin…
• Découvrir, s’actualiser : mieux comprendre l’existence de tout ce qui émerge en réseau, surtout à l’international.

Questions

Bien sûr, rien ne relève de la pensée magique et certaines questions permettent d’adopter une posture d’apprentissage face à l’envergure des possibilités :

• Quel rôle la médiation prend-elle? Comment la faire? Pourquoi la faire?
• Comment sortir des schémas classiques de l’éducation?
• Comment faire vivre des expériences positives?
• Comment favoriser le transfert d’expertise?
• Comment l’interstructure peut-elle encourager les initiatives locales à faire appel au groupe.
• Comment faire que les projets entre laboratoires deviennent structurants.